Le secret bancaire
Lorsqu’on décide d’ouvrir un compte off-shore, on pense forcément au secret bancaire. Ce dernier ayant complètement volé en éclats en France, et nos informations étant très peu protégé, on se tourne plus facilement vers l’étranger pour que nos informations soient gardées confidentielles, et espérer une plus grande confiance en notre banquier.
Un compte société plutôt qu’un compte personnel
Pour bénéficier d’un secret bancaire plus complet et pour que vos informations ne soient pas dévoilées, il est très largement conseillé de créer une société off-shore, et donc un compte dédié à cette société. Cela permet de ne pas déclarer tous vos placements au Fisc.
En effet, avec un compte off-shore personnel ouvert en Europe, la banque à obligation de transmettre les informations concernant vos avoirs et vos gains à votre pays de résidence, depuis la directive « épargne » du 3 juin 2003. Cette directive ne s’applique pas en revanche aux sociétés et votre nom ne sera jamais transmis puisqu’il s’agit des revenus de la société qui elle n’est pas basée dans votre pays d’habitation.
3 pays de l’UE ne sont pas soumis à cette directive
La Belgique, l’Autriche et le Luxembourg, ont décidé un système transitoire de retenue à la source là où la France et les autres pays membres de l’UE pratiquent l’échange d’informations.
Le secret bancaire est donc conservé dans ces 3 pays, mais il faut en payer le prix. Si vous décidez donc que vos informations ne doivent pas être dévoilées, vous serrez prélevé à la source à hauteur de 35 %, et une partie de cet impôt forfaitaire se voit reversé au pays de résidence. C’est donc une solution plus confortable, notamment pour les personnes soumises à l’ISF.
Hors UE, même combat
La directive ne s’arrête malheureusement pas à l’Union européenne, mais la plupart des pays pratiquent à des taux différentiels, le même système que les 3 pays cités plus haut, à savoir une taxation directement à la source sur les revenus.
Certains pays résistent cela dit encore très bien, je pense notamment à Hong Kong ou Singapour qui permettent toujours de contourner la directive et de bénéficier d’un secret bancaire total. Cela dit, l’ouverture d’un compte n’est pas toujours simple.